Conversion des vidéos en données 3D
Toutes les caméras sont connectées à un réseau et synchronisées, ce qui n'est pas une mince affaire. Pour que les données 3D soient générées correctement, toutes les caméras doivent offrir un cadre parfait et fonctionner en synchronisation. Plusieurs membres de l'équipe restent sur site pour surveiller le système et produire les vidéos finales.
Au fur et à mesure que les flux de toutes les caméras sont capturés, les joueurs, le ballon et d'autres objets sont extraits de l'image et traités pour générer des données 3D. Naturellement, l'énorme quantité de données créées nécessite un traitement tout aussi titanesque, réalisé à l'aide de serveurs hautes performances installés dans un camion de production situé juste à l'extérieur du stade.
Une fois les données 3D générées, l'opérateur peut définir ou déplacer la position de la caméra virtuelle dans l'espace 3D. L'équipe de développement a créé un contrôleur qui permet non seulement à la caméra virtuelle d'être positionnée précisément sur la zone souhaitée du terrain, mais aussi de contrôler la vitesse du match, en accélérant ou en ralentissant l'action.
Le fait de pouvoir changer d'angle de vue en toute simplicité tout en ralentissant l'action offre la possibilité de décomposer et d'analyser les points décisifs d'un match de manière encore plus approfondie. Par conséquent, il est facile de comprendre l'intérêt de ce système pour les entraîneurs et les managers pour améliorer la préparation de leurs athlètes.
La dernière étape du processus consiste à produire les données vidéo dans un format pouvant être visualisé et partagé. Lors de la Coupe du monde de rugby 2019™, Canon a fourni à IGBS des vidéos des temps forts de chaque match désigné dans l'heure qui a suivi le coup de sifflet final.