L'héritage de la gamme révolutionnaire Canon EOS C300

Ce lancement marque les débuts du système EOS Cinéma, offrant des technologies qui étaient alors innovantes, allant d'un capteur CMOS Super 35 mm 8,3 millions de pixels à l'enregistrement Full HD. Le Canon EOS C300 fut bientôt entre les mains de directeurs de la photographie primés, la caméra servant même à filmer le célèbre film Blue Ruin, réalisé par Jeremy Saulnier et récompensé au festival Sundance.

« C'était un outil de capture d'images très polyvalent », explique Paul. « Le fait qu'il était compatible avec la gamme complète d'objectifs EF – environ 90 objectifs différents – lui permettait d'être intégré dans divers flux de travail. C'était une caméra 4:2:2 8 bits qui enregistrait 50 Mbit/s, ce qui correspondait justement à ce que beaucoup de diffuseurs recherchaient à l'époque, car ils étaient en pleine transition vers un support d'enregistrement à semi-conducteurs. Aujourd'hui encore, beaucoup de ces caméras sont utilisées quotidiennement. »

C'est certainement le cas du réalisateur de documentaires et photographe Zed Nelson, qui a utilisé un Canon EOS C300 pour tourner son long métrage de 2019, intitulé The Street. Ce documentaire traite de la transformation d'une rue de l'Est londonien et de sa communauté très soudée, mais submergée par des vagues de gentrification. Le Canon EOS C300 s'est avéré être un partenaire fiable sur la centaine d'heures du tournage qui dura quatre ans, allant du reportage de rue aux interviews face à la caméra.

« Pour disposer d'une caméra conçue pour être utilisée à la volée et portative, tout en étant capable de produire des images destinées aux écrans de cinéma, le Canon EOS C300 est la meilleure solution que j'ai trouvée », explique Zed. « Son boîtier est légèrement plus ergonomique que celui d'un reflex numérique, et son capteur vous offre une bonne qualité d'image, à laquelle s'ajoute la possibilité d'avoir un son intégré. »

Grâce à la monture EF de la caméra, Zed a pu utiliser ses objectifs EF photographiques avec sa caméra cinéma. Sa sensibilité améliorée allant jusqu'à l’ISO80000 répond aux diverses exigences de la production en cas de faible luminosité, et un profil Canon Log Gamma neutre fournit une plage dynamique étendue pour une liberté maximale lors de l'étalonnage.

« Après le succès de l'EOS C300, nous avons lancé l'EOS C300 Mark II », poursuit Paul. « La quasi-totalité des modifications apportées aux caractéristiques de cette caméra résulte des commentaires des utilisateurs finaux. » Avec un capteur CMOS Super 35 mm de 8,85 millions de pixels amélioré, une capacité ISO allant jusqu'à ISO102400 et 15 diaphs de plage dynamique, l'EOS C300 Mark II est devenue une véritable machine de travail polyvalente pour de nombreux chefs opérateurs.

Lorsque le réalisateur Steve Turvey est passé au Canon EOS C300 Mark II, il a adoré les fonctionnalités améliorées de la nouvelle caméra par rapport à sa version précédente. « Vous pouvez réaliser des prises de vues de meilleure qualité à des cadences plus élevées. Pourtant, la caméra n'est pas plus grande, elle reste compacte et facile d'utilisation », explique-t-il. « Elle est dotée de filtres ND intégrés pour un meilleur contrôle de l'exposition et un meilleur audio que les caméras plus petites. C'est l'outil parfait si vous devez vous déplacer rapidement d'un endroit à l'autre ou filmer malgré une lumière déclinante. »

Le Canon EOS C300 Mark II s'est également révélé fiable dans certaines des conditions les plus difficiles au monde. Lorsque le cinéaste Peiman Zekavat a réalisé un documentaire sur son expédition éprouvante à travers les jungles isolées du Guyana, il voulait un débit binaire élevé et la possibilité de tourner avec Canon Log. « En postproduction, on pouvait constater que les 12 bits du Canon EOS C300 Mark II donnaient un superbe rendu dans les zones lumineuses », s'enthousiasme-t-il.

Alors que des entreprises de commission comme Netflix devenaient de plus en plus spécifiques et exigeaient de véritables images 4K, le Canon EOS C300 Mark II offrait une large gamme d'options d'enregistrement. « Il était important que la caméra soit capable d'enregistrer des images 4K en interne dans un format qui n'était pas RAW [en raison de ses énormes fichiers], mais néanmoins à un débit de données suffisamment élevé pour pouvoir être soumis à une postproduction assez importante », explique Paul. La caméra permet l'enregistrement 4K de jusqu'à 410 Mbit/s/10 bits sur deux cartes mémoire internes, tandis que les séquences RAW 4K peuvent être enregistrées sur des périphériques externes.