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Des vidéos révolutionnaires de la Coupe du monde de rugby™
Le système Free Viewpoint Video de Canon permet au public d'admirer les actions de la Coupe du monde de rugby™ d'encore plus près et sous tous les angles.
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La Coupe du monde de rugby 2019™ a été un spectacle fantastique pour les passionnés de sports du monde entier, et un défi trépidant pour les photographes essayant de capturer l'action. Alors que les supporters s'immergeaient entièrement dans l'évènement et soutenaient leurs équipes favorites, les photographes enchaînaient les prises de vue sur le terrain, tandis que les éditeurs évaluaient et s'occupaient du post-traitement des images, avant de les envoyer partout dans le monde.
Parmi ces éditeurs, il y avait James Chance : employé chez Getty Images depuis plus de trois ans, il a été l'éditeur principal pour le rugby lors de la Coupe du monde de rugby 2019™. Il a travaillé au sein d'une équipe composée de quatre à neuf éditeurs, dans les bureaux de Getty Images à Londres.
James était responsable du « marquage » : il passait en revue toutes les photos envoyées par les photographes de l'agence et sélectionnait celles à garder, à éditer et à envoyer. Il devait s'assurer que l'agence avait des images des actions clés de chaque match, des évènements importants et des incidents notables, ainsi que des photos qui en capturaient l'atmosphère et le spectacle.
D'autres membres de l'équipe étaient responsables du recadrage, de la correction des couleurs et de l'ajustement de la luminosité. Il fallait également réaliser des légendes, envoyer les images aux clients et les publier sur le site de Getty Images. L'équipe n'a pas chômé, la preuve : pour la finale de la Coupe du monde de rugby™, les photographes leur ont envoyé plus de 2000 images.
« Pendant un match en direct la pression est extrême, mais c'est un travail passionnant parce qu'on peut voir toutes ces images incroyables en avant-première », témoigne James. « C'est un vrai privilège. Nous sommes les témoins d'actions qui rentreront dans l'histoire : un essai gagnant, une pénalité ou un drop, et cela avant tout le monde. Nous participons aussi à écrire l'histoire, en éditant les photos et en les envoyant à nos clients dans le monde entier. »
Parmi les milliers d'images de la Coupe du monde de rugby 2019™ visionnées par James, quelques clichés se distinguent des autres. Il a donc sélectionné pour nous ses cinq images favorites de cet évènement bourré d'action et d'adrénaline, et nous explique ce qui les rend spéciales à ses yeux.
Lorsqu'il a vu la photo de Shaun Botterill pour la première fois, nous dit James, « ce qui en ressortait le plus était le stade Oita en lui-même. Au niveau photographique, c'est probablement le stade qui s'est le plus démarqué pendant toute la durée du tournoi. La plupart des photos ont été prises de nuit, le toit du stade était donc dans le noir complet. Mais celle-ci a été capturée lors d'un des rares matchs disputés pendant la journée et on peut voir l'architecture magnifique du toit. Elle a été prise avec un objectif à grand-angle Canon EF 11-24mm f/4L USM, qui permet de voir le stade dans son ensemble. »
« En ajoutant les trois supporters français avec leurs drapeaux tricolores et les innombrables fans à l'intérieur du cadre, la photo dégage une atmosphère incroyable. Cette image aurait tout à fait pu être sélectionnée pour apparaître sur les blogs en direct sur Internet, parce qu'elle raconte l'histoire du match : on peut voir les joueurs qui s'avancent sur la pelouse en arrière-plan et l'excitation et la fébrilité de la foule sont palpables. »
« J'aime cette photo avant tout parce que son angle est inhabituel », explique James. « Le photographe, David Ramos, était positionné dans les gradins, ce qui crée une perspective complètement différente. Ce genre de photos n'est pas fréquent dans le monde du rugby, parce que la plupart des photographes se placent au bord du terrain. Le contraste entre les maillots bleus et rouges est très fort, ces couleurs s'opposent très bien, et certains des tournois les plus passionnants se jouent entre ces deux couleurs. »
« J'aime aussi la composition en diagonale de la photo, depuis le bas du côté droit jusqu'en haut à gauche, à l'endroit où le joueur fait une percée. Cela attire l'attention du spectateur directement sur le joueur qui tente cette percée. Il y a un rythme effréné dans cette scène qu'on n'a pas l'habitude de voir dans le rugby, avec tous ces joueurs qui prennent en chasse celui-ci. »
« La photo a été prise avec un objectif Canon EF 70-200mm f/2.8L IS III USM, ce qui permet de capturer un grand nombre de joueurs en remplissant le cadre de la photo avec le terrain. David a choisi de travailler avec un objectif zoom, pour être prêt dans n'importe quelle situation : cela lui a donné la flexibilité nécessaire pour capturer cette image, exactement comme il le voulait. »
James explique : « De toutes les photos de plaquages rageurs qui ont été prises pendant la Coupe du monde de rugby 2019™, celle-ci est ma favorite, pour plusieurs raisons. D'une part, le joueur néozélandais est au-dessus du sol, soulevé par deux joueurs anglais qui l'entraînent sans ménagement loin de leur zone. L'expression sur son visage est géniale et j'aime la symétrie créée par les deux joueurs de chaque côté du cadre. Ils regardent tous les deux vers l'action, et leurs visages en disent long. Du point du vue d'un photographe de rugby, la photo idéale se prend au moment de l'impact, en pleine action, et c'est en cela que cette image est parfaite. »
« Le Canon EOS-1D X Mark II offre au photographe une vitesse d'obturation élevée et une mise au point incomparable. La photo est d'une netteté époustouflante, exactement là où elle doit l'être, c'est-à-dire sur le visage du joueur néozélandais. Elle a été prise avec un objectif Canon EF 400mm f/2.8 IS III USM, idéal pour les clichés de précision, même en pleine action. En même temps, l'arrière-plan est défocalisé, ce qui permet de garder l'attention sur le sujet. »
« Le contraste des émotions entre les deux groupes de joueurs sur ce cliché est remarquable », affirme James. « La photo a été prise au moment du coup de sifflet final du dernier match de la Coupe du monde de rugby™. L'arbitre a la main levée et le sifflet à la bouche, on sait donc qu'il s'agit de l'instant précis où le match a pris fin. C'est le moment où l'équipe sud-africaine a su qu'elle avait remporté la Coupe du monde de rugby™ et où les joueurs anglais ont compris qu'ils avaient été vaincus. »
« La photo a été prise avec un objectif Canon EF 400mm f/2.8L IS III USM. Le photographe, Michael Steele, l'a capturée de tout évidence depuis une position en hauteur : on voit beaucoup de joueurs dans le cadre. La plupart des photographes positionnés au bord du terrain se seraient concentrés sur un joueur précis, proche d'eux. À l'inverse, en réalisant une prise de vue depuis les gradins, on a envie de montrer la scène dans son intégralité, et de montrer le contraste des émotions du plus grand nombre de joueurs possible. Après un match disputé avec tant d'ardeur, les actions de chaque joueur racontent une histoire. »
Pour James, « l'équipe japonaise s'est vraiment bien défendue tout au long du tournoi, c'était une véritable bouffée d'air frais. Cette photo a été prise pendant le match qui l'opposait à l'Écosse, juste après un essai. Ce fut l'un des temps forts de l'équipe pendant les matchs de son groupe. Cette image révèle l'émotion pure du moment, et ce qu'il représente pour l'équipe japonaise. »
« La photo a été prise par Stu Forster, l'un de nos photographes de rugby les plus expérimentés. Il a choisi d'utiliser un objectif Canon EF 70-200mm f/2.8L IS III USM et s'est servi du zoom pour introduire du contexte dans sa prise de vue. En plus des joueurs japonais qui célèbrent l'essai, on peut également voir la déception de deux des joueurs écossais. L'expression de Stuart Hogg en particulier, placé à droite de la photo et regardant en direction des joueurs japonais, capture l'instant à la perfection. Plus qu'une simple photo de célébration, Stu a réussi à créer une image qui résume le match entier. »
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